
Le syndrome de l'imposteur qu'est-ce que c'est exactement?
» Les autres sont bien meilleurs que moi »
» Je ne mérite pas ce poste, ils vont se rendre compte que je n’ai pas les compétences. »
» J’ai eu de la chance c’est pour ça que j’ai réussi «
» Pas la peine de me féliciter, j’ai réussi grâce au travail d’équipe »
» Ce que j’ai fait n’est pas si incroyable que ça » …
Ce genre de phrases ça vous parle ?
Découvert aux États-Unis à la fin des années 1980, le syndrome de l’imposteur touche environ 65% de la population. Ces personnes réussissent parfaitement dans la vie, mais ne s’en attribuent pas le mérite. Une modestie poussée à l’extrême qui signe un profond malaise.
C’est un peu la sensation « de tromper son entourage ».
On estime que si nous réussissons, ce n’est jamais grâce à nos propres qualités, mais par chance, par malentendu ou par hasard.
D’après Pauline d’Heucqueville, ce syndrome est « une perception fausse de la réalité qui diminue le bien-être et la qualité de vie des personnes concernées. »
Comment diminuer ce syndrome?
- Dresser la liste de vos compétences et de vos qualités: prenez le temps d’en trouver au moins 10. Si vous avez du mal, demandez à votre entourage de vous en donner et acceptez ce qu’ils disent.
- Eviter de se comparer: Difficile d’être à la hauteur quand on passe sa vie à se comparer à ceux qu’on prend pour des super-héros! Se comparer est l’un des mécanismes les plus courants de la dévalorisation.La comparaison nous est souvent défavorable parce qu’il y aura toujours quelqu’un de meilleur que soi-même.
- Développer son auto-compassion: Le dialogue interne négatif qui nous pousse à toujours nous critiquer non seulement finit par influencer négativement notre état d’esprit, il rend aussi plus difficile d’atteindre les objectifs que l’on s’est fixés. Développer son auto-compassion permet d’être plus résilient face aux difficultés, de rebondir mieux et plus vite après un échec, et d’apprendre davantage de ses erreurs.
- Adopter un rapport plus positif face aux erreurs et à l’échec: Henry Ford a dit « l’échec n’est qu’une occasion de recommencer plus intelligemment« . Apprenez à valoriser le fait de vous tromper, et à le percevoir comme une opportunité pour progresser et vous perfectionner. Le chemin vers nos objectifs n’est pas linéaire. Changer la perspective d’un jugement sur notre propre personne (« je suis nul, je ne suis pas assez ») vers une attitude d’apprentissage (« je suis déçu, mais je peux apprendre de cette erreur ») transforme complétement notre rapport à l’échec, et élimine le sentiment de honte qui accompagne le syndrome de l’imposteur.
- Arrêter de lutter contre le perfectionnisme: Dire à quelqu’un qui est énervé de se calmer, ou d’expliquer à son enfant qui est persuadé qu’il y a un monstre dans son placard qu’il n’y en a pas, n’a jamais fonctionné. Je dirai même que ça va provoquer l’inverse ! Dire qu’il faut sortir du perfectionnisme c’est sympa, mais en luttant contre cette partie de vous, vous luttez également contre vos besoins. Pour favoriser l’estime de soi et la valorisation il faut dans un premier temps s’accepter comme on est. Au lieu de faire abstraction de ce comportement, utilisez-le comme grille d’évaluation: si vous développez votre estime de vous, regardez si votre perfectionnisme s’allège ou non. Pour ma part, c’est effectivement en développant mon estime de soi, que j’ai diminué mon côté perfectionniste et de façon très naturelle. J’accepte de faire des erreurs, et je ne m’auto-flagelle pas pour autant.
Et si vous souhaitez vous faire accompagner pour sortir de ce syndrome de l’imposteur, vous pouvez réserver votre appel découverte gratuit avec moi.
